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AWV, 03.2023
Un joyau culturel au château de Gödens
La fondation culturelle et le cercle d'amis permettent de profiter ensemble d'un concert spécial
"… écoutez! Un doux son de harpe venu de loin..." Ce vers du poème printanier le plus célèbre (d'origine incertaine) est peut-être venu à l'esprit de certains auditeurs du concert au château de Gödens, lorsqu'une harpe dite à double pédale faisait résonner à travers le programme "Harfinesse" ses douces sonorités dans la salle baroque. La harpiste de renommée internationale, Lydie Römisch, a été conquise pour ce concert par deux organisations culturellement proches de la région, à savoir la Stiftung Kulturkreis et la Freundeskreis Herrlichkeit Gödens e.V.. "Cette coopération est une première qui permettra à d‘autres coopérations futures de voir le jour, et qui se traduit par un soutien supplémentaire", a déclaré le responsable des deux organisateurs, Lutz Bauermeister. Le cercle d'amis a obtenu le droit d‘ouvrir les portes du château pour cette occasion tandis que la fondation a assuré le financement grâce aux dons des participants. Lydie Römisch a enchanté le public dans l'ambiance historique avec l'euphonie de cet instrument classique impressionnant. Les pièces de compositeurs célèbres tels que Haendel, Scarlatti et Mozart ont été entendues, ainsi que de la musique contemporaine, par exemple de Philip Glass, qui a impressionné un public plus axé sur la tradition. En particulier, les pizzicati doucement joués flottaient dans la pièce comme des fleurs printanières. L'ondulation adéquate des sons de la "Moldau" de Smetana a créé une atmosphère délicieusement romantique. De vifs applaudissements ont conduit l'artiste à jouer un bis pour le public enthousiaste.
Lydie Römisch une des plus excellentes harpistes. La harpe celtique compte parmis les instruments des plus anciens du monde. Fotos RSA/Rehling
DES SONS CÉLESTES AU MAITRE-HOTEL
Lydie Römisch joue magistralement un concert solo dans l‘église abbatiale
Rietberg. Pour la troisième elle donna une représentation dans la ville au bord du fleuve Ems dans le cadre des concerts „Musik d‘église dans le cloitre“. Lydie Römisch faisait partie les deux premières fois d‘un duo, tandis que dimanche dernier elle joua de ses harpes celtiques en soliste. Presque tel qu‘un ange, l‘artiste apparut au début du fond du maitre-hotel, entourée d‘une aura sphérique de sons de harpe. Une anacrouse prometteuse d‘une représentation singulière. Lydie Römisch théâtralisa de son répertoire foisonnant une heure de musique qui n‘aurait presque pas pu ȇtre plus diversifiée. Les compositions passionnées de Bretagne et d‘Irland, une joie de vivre donnée par des musiques moyen-âgeuses, des musiques de films internationaux et des interprétations de jazz enthousiasmèrent un publique finement sensible à un niveau artistique de première catégorie. Son jeu harpistique est un pur dévouement. Ses doigts touchent d‘une tendre douceur les cordes, les laissants raisonner selon une palette très diversifiée grâce à la plus grande précision, transformant le cloitre-Église en une cathédrale sonore. L‘artiste s‘est chargée elle-même de la présentation de son concert et elle laissa ainsi agréablement discerner sa façon d‘être naturelle et sympathique. Un concert d‘après-midi réussi – compliment.
Neue Westfälische, Michael Beughold
Foto: Theresa Glashörster
Des sons de harpe cristallins et étincelants enchantent le public.
La harpiste Lydie Römisch présenta un programme sonore captivant et participa à l'oeuvre principale A Ceremony of Carols de Benjamin Brittens.
Lydie Römisch relaya brillamment et sensiblement la musique baroque à la musique moderne.
Deux sonates de Scarlatti (K. 213 et 224) furent aussi très bien mises en valeur sur son instrument, lorsqu'elle su éloquemment dépasser le caractère d'étude de l'Andante en ré mineur et su nuancer élégamment l'abondance virtuose et perlée par une sonorité adéquate.
Son interprétation de Bamyan (2002) de Philippe Hersant, une pièce magique qui de par un motif en harmoniques avec des sonorités ressemblant à celles du cymbalum, tintée de couleurs du moyen-orient et élargie par des influences impressionnistes, était du point de vue de la technique de jeu ainsi que de l'expression musicale de grande classe.
Lors de l’intermède solo entre This little Babe et In Freezing Winter Night (certainement difficile à chanter), les sons cristallins et étincelants de la harpe enchantèrent tout particulièrement le public reconnaissant. »
Neue Westfällische, Michael Beughold
« La harpiste Lydie Römisch montra son savoir-faire par trois tableaux de caractères différents. Des sons subtils, précis et perlés dans A Ceremony of Carols de Benjamin Brittens (ainsi que lors de l'entrée et sortie des choeurs) se poursuivirent dans La Source d'Alphonse Hasselmans, un brillant rafraîchissement romantique, avant qu'elle ne mit un éclat lumineux et virtuose sur la Chanson de la nuit de Carlos Salzedo avec des sonorités impressionnistes étincellantes et une technique de jeu brillamment convaincante. Grâce à l'association du choeur et de la harpe, l'Angel's Carol, du best-seller musicien d'église britannique John Rutter, se répandit très agréablement et très facilement aux oreilles comme au cœur du public. Il y eut de nombreux et très enthousiastes applaudissements au final. »
Westpfalen-Blatt, Malte Samtenschnieder
« Le public remercia aussi l'instrumentiste virtuose, Lydie Römisch, avec d’abondants applaudissements. »
Kreis Holzminden
« La forme à variation Métamorphoses d'Édith Lejet fut un solo virtuose à couper le souffle pour la harpe. »
NW Leopoldshöhe Oerlinghausen
« Lydie Römisch joua gracieusement et magnifiquement de la harpe celtique. »
Westfalen-Blatt, Gabriela Peschke
« Lydie Römisch agrémenta la soirée à thème par des sons de harpe de qualité, densifia l'atmospère de par son art. »
Neue Westfälische, Christine Longère
« [...] tandis que Lydie Römisch, de l'Ensemble Horizonte, tira des sons enjôlants de sa harpe. »